McIndia, le 146 s'exporte.

McIndia, le 146 s'exporte.

Uluru / Ayers Rock – Alice Springs avec mes parents

Jeudi 5 Mai : me voici installée dans l’avion pour Alice Springs, à coté des mes parents qui ont profité de l’occasion pour venir voyager en Australie. Attention, passage en mode back-packer pour tout le monde !

 

 

 

Nous atterrissons à Alice Springs en début d’après-midi (il en manque un sur la photo, notre cadreur a eu un peu de mal...)

 

 

 

Après un rapide tour « en ville » je fais découvrir à papa et maman la cuisine australienne (repas au QFC J !). Alice Springs est une ville hors du commun : située au milieu de rien, on y trouve pas grand-chose mis à part :

-          Des galeries d’art aborigènes

-          Toutes sortes d’hôpitaux et de centre médicaux (c’est la principale ville pour tout le centre de l’Australie)

-          Des aborigènes aux visages rudes, qui ont l’air complètement perdus, trainant dans la rue, et pour certains, très alcoolisés… Ce n’est pas franchement sympathique

Le lendemain, départ à 7h pour le Rock Tour. Nous embarquons dans un mini-bus d’une quinzaine de places avec des jeunes (moyenne d’age sans les Boulet, 21ans ^^) de toutes les nationalités (américain, allemand, coréen, australien, danemark,…).

Notre mini-bus (ce que vous voyez sur le toit de la remorque, ce sont des swag, sorte de sur-sac, et ça va bien nous servir):

 

 

et notre guide, Cooper:

 

 

 

C’est parti pour 5h de route, au milieu du désert, direction Kings Canyon.

 

 

dans des paysages plus vert qu'on ne l'aurait imaginé. Il faut dire qu'il a plus l'an passé en 12 mois l'équivalent des 100 dernières années. Autant dire que même le gens qui ont toujours vécu ici, n'ont jamais vu le désert rouge aussi vert!

 

 

 

Vers 12h, on entame une randonnée de 3h dans Kings Canyon ; C’est d’autant plus impressionnant que ce relief est au milieu d’une plaine immense.

 

 

 

 

et là, on en prend pleins les mirettes:

 

 

 

 

le jardin d'Eden

 

 

et notre sympathique groupe! 

 

 

 

 

Après cette splendide rando, au cours de laquelle on en a appris un peu plus sur la culture  aborigène, et notamment l'utilisation des plantes et des arbres, on reprend notre mini-bus pour 2h de route vers le campement du soir.

Sur la route, on fait un arret pour la ramassage du bois qui nous servira à faire le feu pour cuisiner ce soir (on se croirait chez les scouts!).

 

 

On charge le bois à la tombée de la nuit

 

puis, on remonte dans le bus, les chaussettes remplies d'épines ^^.

et lorsqu'on arrive au "camp", ben, il faut nuit! Et c'est pas grave, parce que il n'y a pas grand chose à voir. Le camp est en fait un espace un peu éloigné de la route, on l'on peut faire du feu. Mais à part ça, pas de toilettes, douches, eau ou quoique ce soit!

Hop, hop, hop, on met les torches, on allume le feu, et on se met à la cuisine (chili con carne).

 

 

 

avant une petite soirée autour du feu

 

 

Vers 22h, on se couche.

- "Papa, t'entends rien?"

- Nan.

5min plus tard.

- "Papa, je te jure, y a des souris. Juste là, dans le sac de bouffe de mon voisin" (faut dire, il est con celui-là d'avoir laissé sa bouffe dehors...)

éclairage du sac suspect...rien!

3min plus tard

- "AAhhhh, papa, je te jure, je les sens me courir autour"

1min plus tard

- "Oh put*** oui!!! Y en a une qui vient de me courir sous le crâne" (il faut savoir que mon père, Pierre, est chauve :-) )

Et là, c'est parti pour un sacré fou rire, du coté des francais (on a fait la connsaissance de Pauline et Alice avec qui on va passé beaucoup de temps à rouspéter sur le guide et de sa petite tendance compulsive a ajouter "nice and quick" à la fin de toutes ses phrases)

ma mère, marmotte en chef:

- "Pierre, arrêtes ton cirque! Tu n'as qu'à t'enrouler dans son swag, rabattre la capuche et dormir!"

Dans un sursaut de courage, je me lève, attrape le sac responsable de nos invités, le soulève, manque de le laisser tomber quand j'apercois 3 souris s'en échapper, et vais le poser 5m plus loin. 

Je suis les recommandations de maman (de toute façon, va bien falloir dormir...) et finit par m'endormir, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde...D'après les dire d'en chauve, dans la nuit, les souris auraient été remplacés par des rats...charmants! On comprend pourquoi le guide dort sur le toit du minibus...

 

Le lendemain matin, levée à 6h, direction Kuta Tjuta (aussi appelé les Olgas). La nuit à laisser des traces:

 

 

Mais, cette fois encore, on arrive sur un site splendide, pour une ballade de 2h

 

 

 

 

 

 

 

et c'est parti pour des photos de groupe, attention, 1....

 

 

 

 

2...

 

 

 

3!

 

 

 

Après cette jolie ballade, on fait la visite du centre aborigène, au pied de Ayers Rock, qui explique un peu la culture de ce peuple que l'on a dépossédé, déraciné, exterminé en moins de 100ans; Il y a une communauté d'envion 120 aborigènes qui vit à l'Uluru. Mais c'est tres dur pour eux de survivre selon leur mode de vie traditionnel car l'équilibre de leur environnement à été détruit suite aux plantes et animaux introduits par les européens...

 

On prend ensuite la direction de l'Uluru pour le coucher de soleil et une séance photo,

 

 

 

 

 

 

 

avec des effets ...plus ou moins réussi...

 

 

 

Malheureusement le temps étant couvert ce soir, on a pas les couleurs magiques qu'on peut parfois observé. Tant pis, c'est tout de meme magique!

La nuit au campement dans nos superbes swag est plus calme que la précédente. Mais le réveil semble toujours aussi dur :-) Il faut dire qu'on se lève à 5h30 pour aller prendre le petit déjeuner à l'Uluru pour le lever du soleil!

 

 

 

et cela vaut le coup!

 

 

 

 

Une fois notre petit déjeuner priviligié avalé, on part voir se gros monolithe de plus près.  

 

 

 

 

 

Nous marchons près de 2h autour de l'Uluru mais nous ne montrons pas au sommet. Ce rocher est sacré pour les aborigènes. Monter l'Uluru c'est un non-respect de leur culture. Cependant, aussi bizarre que cela puisse paraitre, il est toujours possible de grimper l'Uluru. Le gouvernement a peur qu'en interdisant son ascension, le tourisme dans cette région décroisse... Si moins de 20% des touristes qui se rendent à l'Uluru tente l'ascension, le rocher sera défénitvement fermé. Aujourd'hui encore près du quart des touristes grimpe l'Ayers Rock...

 

A la mi-journée, il nous faut reprendre la direction d'Alice Springs. On dit au revoir à ce lieu magnifique 

 

 

 

 

Après ces 3 jours, l'ambiance dans le bus est énorme, et papa et maman se fondent dans le décor ... ou presque! ;-)

 

 

Sur la longue longue route du retour on fait une pause près d'un lac de sel,

 

 

 

  

et devant le cousin de l'Uluru (non ce n'est pas l'Ayers Rock, juste un leurre pour les touristes) 

 

 

et après 5 bonnes heures de ça: 

 

 

on rentre à Alice Springs!

Le soir, petit resto pour feter ces 3 jours. Au menu: croco et kangourou! Si le croco est assez fade, le kangourou se défend bien!

 

Ce voyage dans le centre rouge nous laissera un souvenir de paysages extraordinaires, et une meilleur compréhension de la culture aborigène et de son peuple qui a réussi à survivre dans les conditions extrêmes du désert  pendant des centaines d'années.

 

 

 

 

 



26/05/2011
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres