Rémi
Le petit indien à Pondicherry
Photos !
Bon ben pour les photos, je sais pas comment faire, le debit est trop pourri,
j'arrive meme pas à charger une photo en ligne sur blog 4 ever
J'arrive pas à les mettre sur mon ftp
J'arrive pas à les mettre sur un autre ftp, donc pour le moment patience
Mais c trop frustrant parce que j'ai plein de photos,
Si il y en a qui ont de bonnes idées pour que je réussisse à les charger, ce serait great !
j'arrive meme pas à charger une photo en ligne sur blog 4 ever
J'arrive pas à les mettre sur mon ftp
J'arrive pas à les mettre sur un autre ftp, donc pour le moment patience
Mais c trop frustrant parce que j'ai plein de photos,
Si il y en a qui ont de bonnes idées pour que je réussisse à les charger, ce serait great !
Ma nouvelle situation
Il y a bien longtemps, je vous ai présenté l'hôtel où je travaillais, les photos à l'appui, vous pouviez enfin vous imaginez dans quel milieu je vivais. Eh bien c'est raté ! Mon boss en avait marre de nous voir glandouiller à l'hôtel et ne rien apporter comme valeur ajoutée, donc il a décidé de nous muter chez un des ses vieux amis, Lalite Verma.
Raj de Condappa, mon ancien boss, était relativement gros, petit mais gros. Chez Lalite on a retrouvé tout de suite ce caractère pondéral, mais en ajoutant la taille. Notre nouveau grand chef mesure dans les 2m, et d'après nos estimations, oscille entre 140 et 150 kilos. Le visage jovial, l'air enjoué, ce passionné d'art possède à 5 minutes du centre de Pondicherry une galerie d'art ainsi qu'une guest house remarquable.
Cette guest house s'étend sur trois batiments dans le quartier des pêcheurs de Pondicherry, ambiance indienne garantie . Un premier batiment contient également la galerie d'art. Au RDC et 1er étage, vous trouverez donc la salle d'exposition, c'est ici que nous travaillons. Sur les deux étages supérieures, se dispatchent quatre chambre et 4 salles de bain privative avec deux pièces communes pour la cuisine et le salon, principe de la guest house. Ces charmantes chambres, vous pourrez les retrouver aussi dans le second batiment à quelques encablures delà, mais cette fois ci, pas de galerie, uniquement des chambres sur pas moins de 6 étages. La meilleure des chambres se situe au 5ème étage puisque cet étage ne contient qu'une seule chambre avec cuisine et salle de bain privative, terrasse de 20m² avec vue sur l'Océan Indien et tout Pondicherry. Cette chambre ne vous coutera que la modique somme de 90€.
Enfin il reste le dernier batiment, un peu plus éloigné, que l'on appelle ici le « garden » (jardin)(si si je perform my english). Pourquoi le Garden, me demanderez vous ? Parce que c'est un jardin. Et disons le clairement, il y a une sorte de gros batiment semi dur, semi en tôle, qui est totalement en train de se faire refaire, pour pouvoir installer de confortable chambre, batiment donc, dans lequel nous habitons avec Michael.
Nous disposons donc d'une petite chambre coquette quoiqu'envahie par les moustiquaires, mais agréable avec petit ventilateur, et très fraiche au réveil puisque le jardin tropical rafraichit énormément l'atmosphère à l'aube (quand je dis très fraiche, entendez par là que l'on a tendance à glisser un drap sur nos jambes). Bien, et comme je vous le disais, entièrement en travaux, ce qui signifie que chaque matin, les doux bruits de chalumeaux, ciment frais, briques et cris d'indiens nous réveillent (tous ces détails ont été rapportés par michael car quand je dis nous, entendez bien sur lui, car moi je dors comme d'habitude comme une vraie marmotte ou comme un loir, non une marmotte, ohhh enfin je sais pas, je dors bien quoi !)
Nous avons à notre disposition une petite kitchenette si besoin est, nous est offert par la maison le repas du midi, nous devons donc nous débrouiller pour manger le soir, et la matin. Etre en ville est finalement très plaisant, nous sortons plus, nous avons loué un scooter pour nous déplacer en ville, notre vie est désormais beaucoup plus agitée qu'auparavant.
Nous travaillons désormais de 9h30 à 13h et de 14h30 à 18h. Le boulot est rudement plus intéressant. Nous nous attaquons au fonctionnement de sa guest house, nous revisitons ces outils marketings, nous lui proposons nos solutions graphiques, nous lui proposons des outils pour plus facilement gérer sa guest house et sa galerie d'art (car il a tout de même plus de 3000 tableaux)… Le job est intéressant maintenant :)
Voilà pour les news de la maison et de ma situation. Demain je pars à Mamalapuram, petite bourgade au Nord ed Pondicherry peuplée de sculpteur, ainsi que dans une ville voisine le lendemain, pour visiter des fabriques de sari. Pour ce qui est des bourdes, l'article est mis à jour. Et pour ce qui est de mes deux précédents week ends, je vous laisse les découvrir par vous mêmes. A bientôt tout le monde !
Et puis petit PS pour les amoureux de Welcomebac, j'ai terminé de numériser les fiches d'histoire et de géographie !!!!
Et puis sinon je suis un peu malade en ce moment, mais toujours moins que mickael donc le moral est bon :D
Raj de Condappa, mon ancien boss, était relativement gros, petit mais gros. Chez Lalite on a retrouvé tout de suite ce caractère pondéral, mais en ajoutant la taille. Notre nouveau grand chef mesure dans les 2m, et d'après nos estimations, oscille entre 140 et 150 kilos. Le visage jovial, l'air enjoué, ce passionné d'art possède à 5 minutes du centre de Pondicherry une galerie d'art ainsi qu'une guest house remarquable.
Cette guest house s'étend sur trois batiments dans le quartier des pêcheurs de Pondicherry, ambiance indienne garantie . Un premier batiment contient également la galerie d'art. Au RDC et 1er étage, vous trouverez donc la salle d'exposition, c'est ici que nous travaillons. Sur les deux étages supérieures, se dispatchent quatre chambre et 4 salles de bain privative avec deux pièces communes pour la cuisine et le salon, principe de la guest house. Ces charmantes chambres, vous pourrez les retrouver aussi dans le second batiment à quelques encablures delà, mais cette fois ci, pas de galerie, uniquement des chambres sur pas moins de 6 étages. La meilleure des chambres se situe au 5ème étage puisque cet étage ne contient qu'une seule chambre avec cuisine et salle de bain privative, terrasse de 20m² avec vue sur l'Océan Indien et tout Pondicherry. Cette chambre ne vous coutera que la modique somme de 90€.
Enfin il reste le dernier batiment, un peu plus éloigné, que l'on appelle ici le « garden » (jardin)(si si je perform my english). Pourquoi le Garden, me demanderez vous ? Parce que c'est un jardin. Et disons le clairement, il y a une sorte de gros batiment semi dur, semi en tôle, qui est totalement en train de se faire refaire, pour pouvoir installer de confortable chambre, batiment donc, dans lequel nous habitons avec Michael.
Nous disposons donc d'une petite chambre coquette quoiqu'envahie par les moustiquaires, mais agréable avec petit ventilateur, et très fraiche au réveil puisque le jardin tropical rafraichit énormément l'atmosphère à l'aube (quand je dis très fraiche, entendez par là que l'on a tendance à glisser un drap sur nos jambes). Bien, et comme je vous le disais, entièrement en travaux, ce qui signifie que chaque matin, les doux bruits de chalumeaux, ciment frais, briques et cris d'indiens nous réveillent (tous ces détails ont été rapportés par michael car quand je dis nous, entendez bien sur lui, car moi je dors comme d'habitude comme une vraie marmotte ou comme un loir, non une marmotte, ohhh enfin je sais pas, je dors bien quoi !)
Nous avons à notre disposition une petite kitchenette si besoin est, nous est offert par la maison le repas du midi, nous devons donc nous débrouiller pour manger le soir, et la matin. Etre en ville est finalement très plaisant, nous sortons plus, nous avons loué un scooter pour nous déplacer en ville, notre vie est désormais beaucoup plus agitée qu'auparavant.
Nous travaillons désormais de 9h30 à 13h et de 14h30 à 18h. Le boulot est rudement plus intéressant. Nous nous attaquons au fonctionnement de sa guest house, nous revisitons ces outils marketings, nous lui proposons nos solutions graphiques, nous lui proposons des outils pour plus facilement gérer sa guest house et sa galerie d'art (car il a tout de même plus de 3000 tableaux)… Le job est intéressant maintenant :)
Voilà pour les news de la maison et de ma situation. Demain je pars à Mamalapuram, petite bourgade au Nord ed Pondicherry peuplée de sculpteur, ainsi que dans une ville voisine le lendemain, pour visiter des fabriques de sari. Pour ce qui est des bourdes, l'article est mis à jour. Et pour ce qui est de mes deux précédents week ends, je vous laisse les découvrir par vous mêmes. A bientôt tout le monde !
Et puis petit PS pour les amoureux de Welcomebac, j'ai terminé de numériser les fiches d'histoire et de géographie !!!!
Et puis sinon je suis un peu malade en ce moment, mais toujours moins que mickael donc le moral est bon :D
Une journée à Gingee et Tiruvanamalai
Alors ce week end la, il a été en deux morceaux. Mick et moi, on avait pas encore déménagé, il y avait pas mal de taf, les journées étaient bien plus longue, et nous avions à faire des trajets entre l'hotel et la guest house, avec la chaleur, bref je ne sais pas vraiment pourquoi, mais nous étions crevé de chez crevé
Du coup le lundi a été repose, j'ai fait mon petit tour de cadran, et après j'ai rien foutu de la journée, ca faisait grandement du bien
Par contre le mardi, nous étions sur le pied de guerre, 7h00 nous décollions de l'hotel, pour rejoindre Fred en ville. Fred dans la voiture, je me suis directement endormi. Reveil 9h30, nous sommes à Gingee, alors Gingee c'est une cité fortifiée, la ville en elle même se situe à côté des fortifications. Ce sont des remparts qui s'étendent entre trois montagnes, avec en haut de chaque montagne, un fort. A la sortie de la voiture, Mick allait pas bien du tout, il avait mal au ventre, etc…
On a attaqué notre première montée, la montagne du Roi. Car oui, les relations entre roi et reine de Gingee étaient tellement bonnes, que chacun avait son palais sur sa montagne à lui, histoire de pas se déranger… Nous avons croisé nos premiers singes, un caillou en forme de rocher du roi lion, et apres une montée de marche de près d'une heure, nous sommes arrivés au sommet. La mickael est resté à l'entrée du temple, il se sentait trop mal, et nous avons fait le tour du fort avec Fred, la vue était magnifique, les vestiges des habitations et des temples encore bien riches et complets, de quoi nous distraire pendant une grosse demi heure. Nous arrivons donc alors à l'heure critique, le point de non retour, 11h.
A cette heure, plusieurs évènements se passent. En bas de la montagne, Mick qui n'en peux plus, rentre avec notre taxi, à Pondicherry, ce qui signifie que nous avons 4 heures devant nous pour monter la montagne de la Reine. On se dit flute, on va devoir attendre le retour du chauffeur, il en a pour super longtemps…
C'est que nous n'avions pas encore regardé réellement le dénivellé qui nous séparait du sommet de la montagne de la reine. Et sous une chaleur étouffante, gravissant les marches, comme on escalade un mur, nous nous sommes hissé jusqu'à un petit reposoir avec un petit temple où un pépé, que l'on avait suivi en montant, qui avait failli crevé, regardez sur les photos, l'épaisseur de ces cuisses ! c'est moins que mon avant bras, il crachait ses poumons, mais il est arrivé au reposoir, il s'est posé la, a donné à manger aux trois poules qui crèchaient ici, et nous a mis deux points rouges sur le front.
Nous l'avons abandonné alors à cette occupation avec les randonneurs suivants et nous avons poursuivi notre montée, et de marche en marche, de pause en pause, de demi heure en heure, nous sommes arrivés au sommet, chose qui n'était après coup vraiment pas aisé. Nous avons profité de la vue, nous avons testé les Chips masala, mais les chips masala, c'est épicée, du coup on les a donné au singe qui nous tournait au tour
Après cela, nous sommes redescendu, dans le cagnard, et nous sommes arrivés en bas, légèrement en avance, mais tellement peu par rapport à ce que l'on pensait dans un premier temps, nous nous sommes reposés sous des arbres gigantesques, où pullulaient les singes, qui étaient d'ailleurs très agressifs. C'était très amusant à voir (une fois que l'on avait un baton et un caillou dans les mains pour les faire fuir) car les singes essayaient de piquet les biscuits. Quand je dis essayaient, c'est le singe qui voit un petit garcon manger un biscuit, il lui saute dessus, lui arrache le biscuit et s'en va, ou sinon, j'en ai vu un charger deux personnes qui avaient dans un sac en plastique des paquets de biscuits.
Bref, ca nous a bien distrait, et nous avons repris la route, bien fatigués en direction de Tiruvanamalai, où nous avons visité ce temple, très sympathique, où j'ai eu l'idée de prendre en photo mes pieds, pour vous montrer la marque de bronzage espadrille, espadrilles qui sont d'ailleurs en train de rendre l'ame, et à ma plus grande tristesse, j'ai constaté que je n'avais pas de seconde paire d'espadrille dans mon sac, alors que j'en étais persuadé… Puis nous sommes rentrés à Pondy en fin de soirée.
Du coup le lundi a été repose, j'ai fait mon petit tour de cadran, et après j'ai rien foutu de la journée, ca faisait grandement du bien
Par contre le mardi, nous étions sur le pied de guerre, 7h00 nous décollions de l'hotel, pour rejoindre Fred en ville. Fred dans la voiture, je me suis directement endormi. Reveil 9h30, nous sommes à Gingee, alors Gingee c'est une cité fortifiée, la ville en elle même se situe à côté des fortifications. Ce sont des remparts qui s'étendent entre trois montagnes, avec en haut de chaque montagne, un fort. A la sortie de la voiture, Mick allait pas bien du tout, il avait mal au ventre, etc…
On a attaqué notre première montée, la montagne du Roi. Car oui, les relations entre roi et reine de Gingee étaient tellement bonnes, que chacun avait son palais sur sa montagne à lui, histoire de pas se déranger… Nous avons croisé nos premiers singes, un caillou en forme de rocher du roi lion, et apres une montée de marche de près d'une heure, nous sommes arrivés au sommet. La mickael est resté à l'entrée du temple, il se sentait trop mal, et nous avons fait le tour du fort avec Fred, la vue était magnifique, les vestiges des habitations et des temples encore bien riches et complets, de quoi nous distraire pendant une grosse demi heure. Nous arrivons donc alors à l'heure critique, le point de non retour, 11h.
A cette heure, plusieurs évènements se passent. En bas de la montagne, Mick qui n'en peux plus, rentre avec notre taxi, à Pondicherry, ce qui signifie que nous avons 4 heures devant nous pour monter la montagne de la Reine. On se dit flute, on va devoir attendre le retour du chauffeur, il en a pour super longtemps…
C'est que nous n'avions pas encore regardé réellement le dénivellé qui nous séparait du sommet de la montagne de la reine. Et sous une chaleur étouffante, gravissant les marches, comme on escalade un mur, nous nous sommes hissé jusqu'à un petit reposoir avec un petit temple où un pépé, que l'on avait suivi en montant, qui avait failli crevé, regardez sur les photos, l'épaisseur de ces cuisses ! c'est moins que mon avant bras, il crachait ses poumons, mais il est arrivé au reposoir, il s'est posé la, a donné à manger aux trois poules qui crèchaient ici, et nous a mis deux points rouges sur le front.
Nous l'avons abandonné alors à cette occupation avec les randonneurs suivants et nous avons poursuivi notre montée, et de marche en marche, de pause en pause, de demi heure en heure, nous sommes arrivés au sommet, chose qui n'était après coup vraiment pas aisé. Nous avons profité de la vue, nous avons testé les Chips masala, mais les chips masala, c'est épicée, du coup on les a donné au singe qui nous tournait au tour
Après cela, nous sommes redescendu, dans le cagnard, et nous sommes arrivés en bas, légèrement en avance, mais tellement peu par rapport à ce que l'on pensait dans un premier temps, nous nous sommes reposés sous des arbres gigantesques, où pullulaient les singes, qui étaient d'ailleurs très agressifs. C'était très amusant à voir (une fois que l'on avait un baton et un caillou dans les mains pour les faire fuir) car les singes essayaient de piquet les biscuits. Quand je dis essayaient, c'est le singe qui voit un petit garcon manger un biscuit, il lui saute dessus, lui arrache le biscuit et s'en va, ou sinon, j'en ai vu un charger deux personnes qui avaient dans un sac en plastique des paquets de biscuits.
Bref, ca nous a bien distrait, et nous avons repris la route, bien fatigués en direction de Tiruvanamalai, où nous avons visité ce temple, très sympathique, où j'ai eu l'idée de prendre en photo mes pieds, pour vous montrer la marque de bronzage espadrille, espadrilles qui sont d'ailleurs en train de rendre l'ame, et à ma plus grande tristesse, j'ai constaté que je n'avais pas de seconde paire d'espadrille dans mon sac, alors que j'en étais persuadé… Puis nous sommes rentrés à Pondy en fin de soirée.
Mon premier week end en Inde
On ne pouvait pas rêver mieux pour mon premier week-end en Inde, j'étais malade. C'est donc avec un mal de ventre redoutable que je suis parti avec Frederique et Michael à l'assaut des temples du Sud du Tamil Nadu (Etat indien englobant tout le sud est de l'Inde).
Embarqué dans un taxi avec chauffeur sympathique, mais tout de même particulier, vous aurez plus d'information par la suite, nous nous sommes dirigé d'abord vers Chidambaram. Une fois de plus quelques frayeurs sur la route, mais au jour où je vous écris, mon cœur c'est depuis longtemps habitué à ces petits moments chauds sur l'asphalte indien, enfin… Asphalte… Bref, la question de la voirie indienne sera dans un prochain article, sur la société indienne.
Donc arrivée à Chidambaram tôt dans la matinée, enlevage de pompe à l'entrée du temple, agression par un guide qui voulait absolument nous guider mais que nous on avait pas envie, ignorage, ignoration ? tatie ? complète de notre camarade et nous pénétrons dans le temple par l'une des quatre portes.
Alors petit point sur l'architecture des temples indiens, ils ont tous quatres portes, aux quatres points cardinaux, les portes, c'est pas qu'une petite porte, c'est une grande grande grande porte, un géant comme Hagrid, doit bien pouvoir passer dessous, et puis après ya bien une quarantaine de mètre au dessus de la porte, de petites scultptures posées sur des terrasses, colorées ou non, qui grimpe jusque très haut dans le ciel. Et une fois la porte franchie, il y a le temple au centre de la zone "fortifiée" dans lequel ca pue un peu, y a une chanson lancinante grésillante au micro, mais c partout pareil pour le "grésillante au micro" donc ca doit etre un truc officiel pour la religion, et puis au fon fond d'un petit tunnel qui se rétrécit, il y a Shiva en général, avec un drap autour de la statue, et puis hop on regarde, c'est beau, ca pue, et puis hop on se prend un point rouge sur la tête, et puis on ressort et on paie, parce que bien sur tout se paie même si on voulait pas du point. Donc ca c'est le fonctionnement général des temples.
Celui de Chidambaram était tout à fait dans ce ton, il était super grand, et super moche, parce que j'aime pas du tout les statues quand elles sont colorées, je trouve que c'est kitchissime au possible et que ca enlaidit tout. Bref, nous avons vu les indiens s'aplatir devant le symbole de Shiva (cf article précédent) et nous sommes sortis, pour que Frederique et Michael puissent se restaurer.
Premier restaurant, sorti tout droit du Lonely Planet, à la sortie du temple. On entre, il fait tout noir, le type parle pas un mot d'anglais, on lui dit qu'on veut manger comme la table à coté, hop ni une ni deux, il nous ramene deux feuilles de bananiers, nous balance une portion de riz monumentale, et apres reviens avec plein, plein, plein de pots de sauce et en met tout autour du riz. Bien sur ces sauces sont délicieuse…ment épicées… Bref, Le repas s'acheve, les sauces toujours autour mais plus de riz, le tout pour 40 roupies, soit 60 centimes d'euros.On retourner chercher notre chauffeur qui nous attendais, et nous fonçons à Gangacondacholappuram, rien que ça.
Petit temple, perdu dans la campagne, et dont je suis tombé follement amoureux. Car lui il est beau. Lui il est pas peint. Il a de la pelouse autour, il est d'une tranquilité apaisante. C'était magnifique, nous n'avons pas pu rentrer dedans car il était fermé, mais d'extérieur c'était magnifique et très agréable.
Ensuite nous avons rejoint Darasuram, temple anodin, pas haut du tout, en allant acheter de l'eau je suis tombé sur un indien, Kumsam qui m'a présenté sa femme, sa sœur, sa cuisine, sa maison, et puis il m'a montré son métier à tisser pour les saris, 12000 fils de soies qui s'entremêlaient dans cette machine semi automatique, pour réaliser les saris de 6 mètres de long.
S'en suit une petite visite du temple tout moisi tout moche, accosté sans cesse par des types qui veulent te montrer la septième merveille du monde pour que tu leur donne 40 roupies…
Puis nous sommes parti à Tanjor. Grosse ville du Sud de l'Inde, Tanjor, possède certainement l'un des plus gros et surtout haut temple du Tamil Nadu. Ces trois portes dans le même axe, nous offre un spectacle magnifique, le soir malheurement, donc pour les photos, c'est pas top… Nous avons vu dans ce temple pour la première et certainement pas la dernière un éléphant qui adoube les indiens, oui car Shiva est un éléphant. Donc l'indien s'approche avec un pièce de monnaie, l'éléphant prend la pièce avec sa trompe, puis il balance lourdement sa trompe sur l'indien ou l'indienne qui se fait déboiter les cervicales, mais qui est tout(e) content(e), et l'éléphant donne la pièce à son maître qui est juste à côté.
Tanjor était une ville très très bruyante, ils avaient décidé, en plus de naturellement faire du bruit avec tous les indiens qui crient, les voitures, motos, scooter, bus et camions qui klaxonnent, et bien ils avaient décidé d'ajouter en plus la radio partout dans les rues, via des mégaphones, et bien sur pour qu'elle soit audible il fallait qu'elle soit très très très forte. Bref… Nous avons mangé dans un délicieux restaurant, où j'ai recommencé à manger un petit peu, des chapathis (je vous ferai aussi un cours sur la cuisine indienne, et les façons de se tenir à table). Après ce délicieux repas, nous sommes rentrés à notre hotel où nous avons dormi pour 480 roupies pour trois personnes.
Le lendemain matin, nous sommes reparti en plein Tanjor, pour visiter cette fois-ci le palais, magnifique palais, qui proposait une intéressante galerie de statut de dieux et déesses. A noter chose particulière en Inde qu'on ne retrouve pas forcément en France dans les sculptures, les déesses ont des seins très confortables (cf. photo), la vue du haut de la tour du palais était sympathique, le tour fut néanmoins rapide, et nous repartîmes en direction de trichy grosse ville au centre du Tamil Nadu.
Nous avons alors perdu toute sensation de fraicheur, en nous enfonçant au cœur du continent, loin de la mer. Arrivée à Trichy, nous sommes monté sur le temple qui était posé selon mes dires et je les penses possiblement vrais, sur des défections de mamouths géants d'il y a super super longtemps. Parce que si vous ne me croyez pas, regardez les photos par vous même, et on ne sait vraiment pas ce que viens faire cette bosse ici en pleine plaine. Bref, taillé dans le roc, nous avons gravi les inombrables marches qui nous séparaient du temple, on s'est brulé les pieds à la fin sur les marches au soleil, et puis nous avaons décidé de rentré, car Michael se sentait pas très bien, et fred et moi étions bien crevés.
Nous avons repris la route avec notre chauffeur lui demandant de nous emmener dans un bon restaurant, et quelle erreur… Nous nous sommes arrêtées sur une sorte d'aire pour les routiers, au milieu du désert indien. Le chauffeur a commandé pour nous, on a pu gouter le riz, et puis c'est tout, car dans ces endroits, la bouffe est quand meme plutot rouge, voire écarlate, et nos pauvres palais s'en plaignent souvent… A la fin du repas, on a ramassé nos feuilles de bananiers avec tous les restes de bouffe à l'intérieur, et on est allé les jeter sur un tas à coté du restaurant, permettant aux chiens de manger un petit peu, et le reste se détruisant avec le temps, car tout était biodégradable.
On est reparti ensuite direction Pondicherry, mes deux compères dormaient à l'arrière et je tapais la causette avec notre délicat chauffeur qui se curait maladroitement le nez… Jusqu'à un certain ralentisseur sur la route, où en freinant, il s'est mis à ouvrir sa portière, puis de la plus belle des manières il a craché tout ce qui lui trainait au fond de la gorge (toujours en roulant, toujours la portière ouverte) puis il a refermé la porte, repris la route, et avec un sourire, "banana, not good !", et là j'ai décidé de faire semblant de dormir… Nous sommes rentrées vers 18h mardi soir pour la fin de notre premier week-end touristique.
Embarqué dans un taxi avec chauffeur sympathique, mais tout de même particulier, vous aurez plus d'information par la suite, nous nous sommes dirigé d'abord vers Chidambaram. Une fois de plus quelques frayeurs sur la route, mais au jour où je vous écris, mon cœur c'est depuis longtemps habitué à ces petits moments chauds sur l'asphalte indien, enfin… Asphalte… Bref, la question de la voirie indienne sera dans un prochain article, sur la société indienne.
Donc arrivée à Chidambaram tôt dans la matinée, enlevage de pompe à l'entrée du temple, agression par un guide qui voulait absolument nous guider mais que nous on avait pas envie, ignorage, ignoration ? tatie ? complète de notre camarade et nous pénétrons dans le temple par l'une des quatre portes.
Alors petit point sur l'architecture des temples indiens, ils ont tous quatres portes, aux quatres points cardinaux, les portes, c'est pas qu'une petite porte, c'est une grande grande grande porte, un géant comme Hagrid, doit bien pouvoir passer dessous, et puis après ya bien une quarantaine de mètre au dessus de la porte, de petites scultptures posées sur des terrasses, colorées ou non, qui grimpe jusque très haut dans le ciel. Et une fois la porte franchie, il y a le temple au centre de la zone "fortifiée" dans lequel ca pue un peu, y a une chanson lancinante grésillante au micro, mais c partout pareil pour le "grésillante au micro" donc ca doit etre un truc officiel pour la religion, et puis au fon fond d'un petit tunnel qui se rétrécit, il y a Shiva en général, avec un drap autour de la statue, et puis hop on regarde, c'est beau, ca pue, et puis hop on se prend un point rouge sur la tête, et puis on ressort et on paie, parce que bien sur tout se paie même si on voulait pas du point. Donc ca c'est le fonctionnement général des temples.
Celui de Chidambaram était tout à fait dans ce ton, il était super grand, et super moche, parce que j'aime pas du tout les statues quand elles sont colorées, je trouve que c'est kitchissime au possible et que ca enlaidit tout. Bref, nous avons vu les indiens s'aplatir devant le symbole de Shiva (cf article précédent) et nous sommes sortis, pour que Frederique et Michael puissent se restaurer.
Premier restaurant, sorti tout droit du Lonely Planet, à la sortie du temple. On entre, il fait tout noir, le type parle pas un mot d'anglais, on lui dit qu'on veut manger comme la table à coté, hop ni une ni deux, il nous ramene deux feuilles de bananiers, nous balance une portion de riz monumentale, et apres reviens avec plein, plein, plein de pots de sauce et en met tout autour du riz. Bien sur ces sauces sont délicieuse…ment épicées… Bref, Le repas s'acheve, les sauces toujours autour mais plus de riz, le tout pour 40 roupies, soit 60 centimes d'euros.On retourner chercher notre chauffeur qui nous attendais, et nous fonçons à Gangacondacholappuram, rien que ça.
Petit temple, perdu dans la campagne, et dont je suis tombé follement amoureux. Car lui il est beau. Lui il est pas peint. Il a de la pelouse autour, il est d'une tranquilité apaisante. C'était magnifique, nous n'avons pas pu rentrer dedans car il était fermé, mais d'extérieur c'était magnifique et très agréable.
Ensuite nous avons rejoint Darasuram, temple anodin, pas haut du tout, en allant acheter de l'eau je suis tombé sur un indien, Kumsam qui m'a présenté sa femme, sa sœur, sa cuisine, sa maison, et puis il m'a montré son métier à tisser pour les saris, 12000 fils de soies qui s'entremêlaient dans cette machine semi automatique, pour réaliser les saris de 6 mètres de long.
S'en suit une petite visite du temple tout moisi tout moche, accosté sans cesse par des types qui veulent te montrer la septième merveille du monde pour que tu leur donne 40 roupies…
Puis nous sommes parti à Tanjor. Grosse ville du Sud de l'Inde, Tanjor, possède certainement l'un des plus gros et surtout haut temple du Tamil Nadu. Ces trois portes dans le même axe, nous offre un spectacle magnifique, le soir malheurement, donc pour les photos, c'est pas top… Nous avons vu dans ce temple pour la première et certainement pas la dernière un éléphant qui adoube les indiens, oui car Shiva est un éléphant. Donc l'indien s'approche avec un pièce de monnaie, l'éléphant prend la pièce avec sa trompe, puis il balance lourdement sa trompe sur l'indien ou l'indienne qui se fait déboiter les cervicales, mais qui est tout(e) content(e), et l'éléphant donne la pièce à son maître qui est juste à côté.
Tanjor était une ville très très bruyante, ils avaient décidé, en plus de naturellement faire du bruit avec tous les indiens qui crient, les voitures, motos, scooter, bus et camions qui klaxonnent, et bien ils avaient décidé d'ajouter en plus la radio partout dans les rues, via des mégaphones, et bien sur pour qu'elle soit audible il fallait qu'elle soit très très très forte. Bref… Nous avons mangé dans un délicieux restaurant, où j'ai recommencé à manger un petit peu, des chapathis (je vous ferai aussi un cours sur la cuisine indienne, et les façons de se tenir à table). Après ce délicieux repas, nous sommes rentrés à notre hotel où nous avons dormi pour 480 roupies pour trois personnes.
Le lendemain matin, nous sommes reparti en plein Tanjor, pour visiter cette fois-ci le palais, magnifique palais, qui proposait une intéressante galerie de statut de dieux et déesses. A noter chose particulière en Inde qu'on ne retrouve pas forcément en France dans les sculptures, les déesses ont des seins très confortables (cf. photo), la vue du haut de la tour du palais était sympathique, le tour fut néanmoins rapide, et nous repartîmes en direction de trichy grosse ville au centre du Tamil Nadu.
Nous avons alors perdu toute sensation de fraicheur, en nous enfonçant au cœur du continent, loin de la mer. Arrivée à Trichy, nous sommes monté sur le temple qui était posé selon mes dires et je les penses possiblement vrais, sur des défections de mamouths géants d'il y a super super longtemps. Parce que si vous ne me croyez pas, regardez les photos par vous même, et on ne sait vraiment pas ce que viens faire cette bosse ici en pleine plaine. Bref, taillé dans le roc, nous avons gravi les inombrables marches qui nous séparaient du temple, on s'est brulé les pieds à la fin sur les marches au soleil, et puis nous avaons décidé de rentré, car Michael se sentait pas très bien, et fred et moi étions bien crevés.
Nous avons repris la route avec notre chauffeur lui demandant de nous emmener dans un bon restaurant, et quelle erreur… Nous nous sommes arrêtées sur une sorte d'aire pour les routiers, au milieu du désert indien. Le chauffeur a commandé pour nous, on a pu gouter le riz, et puis c'est tout, car dans ces endroits, la bouffe est quand meme plutot rouge, voire écarlate, et nos pauvres palais s'en plaignent souvent… A la fin du repas, on a ramassé nos feuilles de bananiers avec tous les restes de bouffe à l'intérieur, et on est allé les jeter sur un tas à coté du restaurant, permettant aux chiens de manger un petit peu, et le reste se détruisant avec le temps, car tout était biodégradable.
On est reparti ensuite direction Pondicherry, mes deux compères dormaient à l'arrière et je tapais la causette avec notre délicat chauffeur qui se curait maladroitement le nez… Jusqu'à un certain ralentisseur sur la route, où en freinant, il s'est mis à ouvrir sa portière, puis de la plus belle des manières il a craché tout ce qui lui trainait au fond de la gorge (toujours en roulant, toujours la portière ouverte) puis il a refermé la porte, repris la route, et avec un sourire, "banana, not good !", et là j'ai décidé de faire semblant de dormir… Nous sommes rentrées vers 18h mardi soir pour la fin de notre premier week-end touristique.
Enfin une mise à jour
(Ce n'est qu'une version test de la mise à jour du blog, je rajouterai les photos demain soir, je dois partir dans une demi heure en week end touristique voir des temples et des indiens idolatrer un phallus géant)
Mes chères lectrices, mes chers lecteurs,
Cela fait bien longtemps me direz-vous ! Et vous n'avez pas tort, donc pour les quelques inconditionnels qui roderaient encore dans ma partie alors que ca fait bientôt 15 jours que je n'ai rien ajouté, pour ces quelques inconditionnels donc je disais, je vais fournir un prétexte, et la vraie raison (parce que je vous doit bien la vérité à vous mes chers fidèles) : Internet a été coupé à l'hotel ! Bon ca c'est le prétexte, effectivement, Internet est coupé à l'hotel mais j'ai encore accès à internet dans la villa (qui se situe a l'intérieur de l'enceinte de l'hotel) du chef (Raj de Condappa dit Raj), donc la vraie raison, et vous ne m'en voudrez pas je l'espère car vous me connaissez bien, c'est que je suis un gros flemmard…
Pour rassurer ma maman qui m'a dit : « c'est pas la peine de tchater, je prendrai de tes nouvelles sur le blog », Maman je vais bien !
Pour ma sœur qui m'a envoyé un mail réclamant de mes nouvelles : je vais bien aussi, et je vais te raconter un peu la vie au château
Et pour tous les amateurs de bourdes, ne vous inquiétez pas, j'en ai faites…
Nous nous étions quitté, je vous annonçai que le lendemain, je vous présenterais l'hotel. Nous sommes un peu plus que le lendemain, mais je vais tout de même vous présenter l'hotel.
Située à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Pondicherry, le Kailash Beach Resort vous ouvre ses portes. Pénétrez dans un monde paradisiaque, une baie sauvage, une plage protégée, des batiments coloniaux, une végétation tropicale, une gigantesque piscine vous accueillera tout au long de l'année.
Les chambres doubles sont à 3500 Rouppies, elles offrent tout confort, air conditionné, salle de bain à l'italienne spacieuse, bureau, petit salon, balcon,
esquisse de chambre (je n'ai pas de meilleure photo car on rentre pas souvent dans ce genre de chambre)
La chambre sous le château d'eau quant à elle vous est offerte, je dis bien offerte !
Le Watertank
Sa disposition gracieuse
sa hauteur sous plafond audacieuse vous laisseront rêveurs.
La salle de bain dont l'évacuation est bouchée, le pommeau de douche cassé, et les fourmies motivées vous permettra de vous laver de longues heures sous une eau puante,
heureusement après les 24 marches de 17 cm vous aurez droit à une vue panoramique sur le kailash beach resort, puisque le château d'eau, par définition du château d'eau, est l'élément le plus haut de notre hôtel.
L'hotel est composé de plusieurs batiments, trois principaux, 1 batiment à coté du château d'eau qui ne contient que des chambres,
en face, nous trouvons le front-office, avec sa salle de télé et son patio ainsi que de multiples chambres,
enfin de l'autre côté de la piscine, vous trouverez ce qu'il y a de plus important dans cet hôtel le restaurant et la cuisine :)
et vous trouverez encore en face (de la cuisine cette fois) la résidence privative de la femme de Raj, Elisabeth,
dite dans son dos, Babette, avec sa piscine, qui nous est parfois utile.
Voilà en gros la présentation de l'hotel et de notre lieu de vie.
Pour ce qui est de mon travail, je vais commencer par vous parler du front office où j'ai travaillé en journée la premiere semaine :
Le téléphone sonne, je décroche : « odhvpiv sdpivh fdbjdfbipejf b » … je réponds : « Just a minute, i give you somone who speak Tamil (le dialecte du coin) » voilà dans les gros traits la journée au front-office, et surtout n'imaginez pas que l'on reçoit un appel par minute, disons qu'un toutes les heures est une bonne journée… Sinon j'ai fait tous les records du Démineur, Debutant (10 secondes) , Intermédiaire (78 secondes), Expert (206 secondes), j'ai fait tous les records à WinBrick 1996 (si si on l'avait sur notre Windows 95 rappelle toi maman !) et puis je me bats avec thomas et le réceptionniste de nuit sur les records de pinball. Sinon j'ai bientôt fini les fiches d'histoire pour Welcomebac, et je prend beaucoup de retard pour le site de Ludo, parce que je me retrouve au front office sans internet :s et bien sur j'improve my english. Ensuite on a passé deux jours off ces lundi et mardi mêmes, où nous avons passé avec Frédérique la journée à Pondicherry et dans un second temps la journée à Auroville, un concept de ville universelle au dela de toute religion, de toute nationalité, où les différences culturelles sont un atout, assez amusant, mais bien barjos quand même.
Et apres ces jours off, j'ai commencé à faire le front office la nuit. Et la c'est encore plus amusant, car il n'y a personne à l'hotel en ce moment, il n'y a personne qui téléphone la nuit, c'est très très très très long. Mais il fait plus frais donc c'est agréable, et puis on a l'avantage incontestable de voir partir au boulot nos amis le matin alors que nous filons faire un gros dodo
Autres remarques, comme j'y pense, puisque je viens de me retrouver dans le noir, l'hotel est souvent victime de coupure de courant, voilà c'est un fait. Il paraitrait que l'etat indien souhaite sensibiliser les indiens à la surconsommation d'électricité et provoquent donc des coupures volontaires, pour leur rappeler d'éteindre les radios, ventilos, clim, etc qui tourneraient dans le vide.
Bref, et là je viens de quitter le front office et je me retrouve au restaurant ou j'ai passé ma première journée. Aussi intense qu'au front office, sans les coups de téléphone et sans le PC. Donc que fais tu me direz vous ! Et bien ce matin j'ai trié des fourchettes sales pendant un quart d'heure, puis on a discuté avec Fred, et après ben l'aprem, on a discuté avec Fred de 3h à 6h. Je sens que les prochaines journées vont être très dures…
Je commence à écrire des cartes postales, si vous souhaitez en recevoir une, mettez moi votre adresse dans les commentaires :p
Pour ce qui est des soirées à Pondicherry même, j'écrirai un article car il y a de nombreuses choses à dire.
Mise à jour des bourdes ©
J'essaierai désormais de plus tenir à jour ce blog, car c'est moche de ma part, pour vous mes chers lecteurs.
Aéroport Charles de Gaulle, ca n'a rien avoir, mais c beau et confortable
Mes chères lectrices, mes chers lecteurs,
Cela fait bien longtemps me direz-vous ! Et vous n'avez pas tort, donc pour les quelques inconditionnels qui roderaient encore dans ma partie alors que ca fait bientôt 15 jours que je n'ai rien ajouté, pour ces quelques inconditionnels donc je disais, je vais fournir un prétexte, et la vraie raison (parce que je vous doit bien la vérité à vous mes chers fidèles) : Internet a été coupé à l'hotel ! Bon ca c'est le prétexte, effectivement, Internet est coupé à l'hotel mais j'ai encore accès à internet dans la villa (qui se situe a l'intérieur de l'enceinte de l'hotel) du chef (Raj de Condappa dit Raj), donc la vraie raison, et vous ne m'en voudrez pas je l'espère car vous me connaissez bien, c'est que je suis un gros flemmard…
Pour rassurer ma maman qui m'a dit : « c'est pas la peine de tchater, je prendrai de tes nouvelles sur le blog », Maman je vais bien !
Pour ma sœur qui m'a envoyé un mail réclamant de mes nouvelles : je vais bien aussi, et je vais te raconter un peu la vie au château
Et pour tous les amateurs de bourdes, ne vous inquiétez pas, j'en ai faites…
Nous nous étions quitté, je vous annonçai que le lendemain, je vous présenterais l'hotel. Nous sommes un peu plus que le lendemain, mais je vais tout de même vous présenter l'hotel.
vue sur la piscine du batiment front office et le restaurant en arriere plan
Située à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Pondicherry, le Kailash Beach Resort vous ouvre ses portes. Pénétrez dans un monde paradisiaque, une baie sauvage, une plage protégée, des batiments coloniaux, une végétation tropicale, une gigantesque piscine vous accueillera tout au long de l'année.
La végétation tropicale
Les chambres doubles sont à 3500 Rouppies, elles offrent tout confort, air conditionné, salle de bain à l'italienne spacieuse, bureau, petit salon, balcon,
esquisse de chambre (je n'ai pas de meilleure photo car on rentre pas souvent dans ce genre de chambre)
La chambre sous le château d'eau quant à elle vous est offerte, je dis bien offerte !
Le Watertank
Sa disposition gracieuse
sa hauteur sous plafond audacieuse vous laisseront rêveurs.
La salle de bain dont l'évacuation est bouchée, le pommeau de douche cassé, et les fourmies motivées vous permettra de vous laver de longues heures sous une eau puante,
heureusement après les 24 marches de 17 cm vous aurez droit à une vue panoramique sur le kailash beach resort, puisque le château d'eau, par définition du château d'eau, est l'élément le plus haut de notre hôtel.
L'hotel est composé de plusieurs batiments, trois principaux, 1 batiment à coté du château d'eau qui ne contient que des chambres,
en face, nous trouvons le front-office, avec sa salle de télé et son patio ainsi que de multiples chambres,
enfin de l'autre côté de la piscine, vous trouverez ce qu'il y a de plus important dans cet hôtel le restaurant et la cuisine :)
et vous trouverez encore en face (de la cuisine cette fois) la résidence privative de la femme de Raj, Elisabeth,
dite dans son dos, Babette, avec sa piscine, qui nous est parfois utile.
Voilà en gros la présentation de l'hotel et de notre lieu de vie.
Pour ce qui est de mon travail, je vais commencer par vous parler du front office où j'ai travaillé en journée la premiere semaine :
Le téléphone sonne, je décroche : « odhvpiv sdpivh fdbjdfbipejf b » … je réponds : « Just a minute, i give you somone who speak Tamil (le dialecte du coin) » voilà dans les gros traits la journée au front-office, et surtout n'imaginez pas que l'on reçoit un appel par minute, disons qu'un toutes les heures est une bonne journée… Sinon j'ai fait tous les records du Démineur, Debutant (10 secondes) , Intermédiaire (78 secondes), Expert (206 secondes), j'ai fait tous les records à WinBrick 1996 (si si on l'avait sur notre Windows 95 rappelle toi maman !) et puis je me bats avec thomas et le réceptionniste de nuit sur les records de pinball. Sinon j'ai bientôt fini les fiches d'histoire pour Welcomebac, et je prend beaucoup de retard pour le site de Ludo, parce que je me retrouve au front office sans internet :s et bien sur j'improve my english. Ensuite on a passé deux jours off ces lundi et mardi mêmes, où nous avons passé avec Frédérique la journée à Pondicherry et dans un second temps la journée à Auroville, un concept de ville universelle au dela de toute religion, de toute nationalité, où les différences culturelles sont un atout, assez amusant, mais bien barjos quand même.
Et apres ces jours off, j'ai commencé à faire le front office la nuit. Et la c'est encore plus amusant, car il n'y a personne à l'hotel en ce moment, il n'y a personne qui téléphone la nuit, c'est très très très très long. Mais il fait plus frais donc c'est agréable, et puis on a l'avantage incontestable de voir partir au boulot nos amis le matin alors que nous filons faire un gros dodo
Autres remarques, comme j'y pense, puisque je viens de me retrouver dans le noir, l'hotel est souvent victime de coupure de courant, voilà c'est un fait. Il paraitrait que l'etat indien souhaite sensibiliser les indiens à la surconsommation d'électricité et provoquent donc des coupures volontaires, pour leur rappeler d'éteindre les radios, ventilos, clim, etc qui tourneraient dans le vide.
Bref, et là je viens de quitter le front office et je me retrouve au restaurant ou j'ai passé ma première journée. Aussi intense qu'au front office, sans les coups de téléphone et sans le PC. Donc que fais tu me direz vous ! Et bien ce matin j'ai trié des fourchettes sales pendant un quart d'heure, puis on a discuté avec Fred, et après ben l'aprem, on a discuté avec Fred de 3h à 6h. Je sens que les prochaines journées vont être très dures…
Je commence à écrire des cartes postales, si vous souhaitez en recevoir une, mettez moi votre adresse dans les commentaires :p
Pour ce qui est des soirées à Pondicherry même, j'écrirai un article car il y a de nombreuses choses à dire.
Mise à jour des bourdes ©
J'essaierai désormais de plus tenir à jour ce blog, car c'est moche de ma part, pour vous mes chers lecteurs.