McIndia, le 146 s'exporte.

On resterait bien quelques jours de plus a Vinales, mais nous n'avons qu'une semaine, et l'ile est grande.

Nous partageons un taxi avec 3 espagnoles et un couple de retraités anglais sooooo british! Il y a pas mal de rebondissement sur le trajet. Nous passons notamment par la Havane, ce qui n'etait pas prévu au départ. Nous changeons aussi de conducteur, et de véhicules (sauf les chaussures de Céline...). Les 3 espagnoles, elles, repartent avec un autre taxi qui n'est pas officiel, apres de long débat. Nous avons payé au départ de Vinales et on est plus trop sures qu'on va arriver a bon port.

Nous déposons nos 2 retraités à Cienfuegos où les calèches font office de bus :-)

Finalement après 7h de vieux taco, nous arrivons a Trinidad, ce qui n'est pas le cas de tout le monde...

Nous voilà à Trinidad. C'est une petite ville comparée à Vinales. Bien que relativement éloigné de tout, on sent le tourisme bien présent. Le petit d'air de ville du sud de la France n'y est surement pas pour rien.

Nous rencontrons un gentil papi qui nous propose de loger dans sa casa. La vue du balcon nous plait: banco!

Nous faisons un petit tour dans la ville pour prendre nos repères. Elle est situé au pied des montagnes. 

Coucher de soleil sur Trinidad

Le lendemain, cap sur les montagnes pour une ballade en foret.

On en apprend plus sur la fabrication du café. Ca vient de là

Au retour nous nous arrêtons pour profiter du point de vue

En fin d'apres-midi nous nous promenons à Trinidad et faisons les courses pour le pique nique du lendemain.

Les rues sont pleines de vie, du matin au soir. Nous, on vit chez nous, dans nos maisons. La bas, les portes sont toujours ouvertes, et les gens vivent ensemble. 

Et on fait des rencontres...

Le soir nous allons au centre culturel pour profiter de la musique locale. Comme toujours les gens dansent, et c'est clair, ils ont ça dans la peau.

Nous avons la chance de rencontrer un musicien avec qui nous discutons de la vie à Cuba pour les cubains. Les touristes, on voit le coté pile, mais du coté face, c'est une autre histoire. on lui demande pourquoi la population est pauvre, pourquoi y a t-il du rationnement alors qu'il semble y avoir tant de ressources dans le pays (café, tabac, canne a sucre, peche, tourisme,...). Sa réponse: la confiscation/le controle par le parti de toutes les richesses du pays. Tout le systeme est verrouillé. Le président, loin d'être élu au suffrage direct, est élu par des députés nationaux, élus par des députés provinciaux, élus par des représentants régionaux, élus par des etc.... Et pourquoi les cubains ne protestent pas? parce si ils le font, ils risquent leur vie. Bien sur, les médias sont a la botte du pouvoir. Bref, cuba ce n'est pas le fun pour tout le monde...(comme dirait les québecois)