McIndia, le 146 s'exporte.

(Lundi 23 juin 2008)


Aujourd'hui je vous rappelle que nous avons rendez-vous à 9h30 au Nascar Speed Racing pour y rencontrer la responsable du programme international : Christie. Après avoir pris notre premier vrai petit déjeuner, nous nous en allons rejoindre à pieds les bureaux du parc où elle nous attend.




Arrivés sur place, nous retrouvons Jonathan, alias Maurice, arrivé la veille au soir. Christie nous accueille alors très gentiment et nous convie à la rejoindre dans la salle de réunion climatisée. Nous précisons "climatisée" car il faut savoir qu'ici c'est un véritable choc thermique que l'on subit quand on rentre dans une telle pièce. C'est simple, on y a froid. C'est ça le coté  "on fait tout en grand" américain.
A partir de là, Christie va nous faire remplir une série de papiers pour la sécurité sociale, pour être remboursé d'une partie des impôts que nous allons payer, pour assurer que nous ne travaillerons en respectant le règlement ... Nous recevons aussi nos cartes pour badger et également nos tags : petits badges où est inscrit notre prénom. La plupart des américains ont d'ailleurs du mal à prononcé celui de Gaetan. Enfin, on nous fournit les magnifiques t-shirts jaunes que nous allons fièrement arborer pendant ces deux mois au sein du parc.

Bref tout cela a duré pas mal de temps, il est presque midi. Christie nous réserve alors un taxi pour 12h45 afin de nous rendre dans un laboratoire d'analyse où nous allons faire un "drug test". C'est la politique de la maison : tout le monde doit y passer. En attendant, nous prenons quelque chose à manger au coin fast-food. Apparemment la plupart des employés mangent ici. C'est vrai que c'est très tentant avec la réduction qui vous est accordé. Encore une fois c'est la solution de facilité...à laquelle nous allons essayer de ne pas céder.


A l'heure dite, le taxi arrive et nous conduit au laboratoire. Ici, la démarche est assez simple dans la mesure le test est effectué sur un échantillon d'urine, vous vous doutez de le procédure suivie. Ce fût cependant l'occasion pour nous d'apprendre un nouveau mot : flush, tirer la chasse.

Après avoir réveiller le chauffeur du taxi, ce dernier nous dépose devant le parc. Nous n'avons cependant plus rien à y faire, c'est pour cela que nous allons directement au Wal Mart pour acheter les chaussures de sécurité et les shorts noirs impératifs pour travailler. Il nous les faut pour le lendemain car nous serons en "training" dés 9h30, c'est à dire que l'on sera former sur les différents postes que nous allons occuper.



En fin d'après midi, nous devons changer de chambre et payer pour la semaine qui vient. C'est l'occasion de sortir nos billets.



Le réceptionniste nous fait un prix comme aux autres français. En gros, en échange on s'engage (non-officiellement) à rester chez lui pendant la durée de notre séjour. Nous avons à présent une chambre de quatre et une de deux.