McIndia, le 146 s'exporte.

Depuis quelques jours, j'ai essayé de réactiver la piste « rafting » auprès de mes camarades. La fin du séjour approche et j'ai envie de profiter un maximum de mes amis Taiwanais. Nous tombons donc d'accord pour le faire jeudi. Pour les français, le travaille est terminé, il n'y a a donc pas de problème de disponibilité. Certains Taiwanais doivent changer leur shift pour se libérer. Au final ils seront quasiment tous là : nous sommes 9 en tout. Il faut alors penser à un petit détail logistique. Le départ du rafting étant à peu près à soixante kilomètres de notre hôtel, nous pensons d'abord à nous rapprocher autant que possible en trolley, puis à prendre un taxi. Seule problème, il nous faut 2 taxis, chacun nous coûtera 200 dollars allez-retour. Trop cher. Rapidement, une seule solution se dégage : louer une voiture. C'est moins cher (100$/jour) et le tout prend tout de suite une tournure plus avantureuse. Nous ne sommes cependant pas certains de la disponibilité d'une voiture pour 9 personnes et il est trop tard pour appeler la compagnie. Nous décidons donc de nous lever tôt le lendemain matin pour nous renseigner et réserver le véhicule.

Finalement nous aurons une voiture à sept places. Il faut savoir qu'on a du mal à comprendre exactement le code de la route ici. On voit des gens à l'arrière des pick-up, d'autres qui téléphonent ou encore grillent les feu rouges quand la voie est libre. Bref tout ça pour dire que l'on devra se serrer à 9 dans cette voiture.

La seule qui a un permis international est Cha, une des taiwanaises : c'est elle qui conduira(Nous avons appris plus tard que nous pouvions conduire avec nôtre permis français).

Dés 9h, un des employés de l'entreprise de location vient la chercher. Elle revient une demi heure plus tard avec un 4x4 Dodge noir : un classique ici.
Nous avons réserver le rafting pour 14h30. J'ai été officiellement nommé responsable « map ».

Une fois tous prêt, après avoir fait quelques courses pour le goûter d'après rafting (ça fait bizarre de ne pas revenir à pied avec des sacs dans le mains sous le soleil brûlant mais assis et avec la clim).

Nous partons : il est à peu près une heure de l'après-midi. Quand je disais que nous partions un peu à l'aventure, nous allions rapidement nous en rendre compte puisque dés les dix premières minutes de route, nous nous faisons accrocher par une caravane sur une intersection. Le conducteur ne s'arrête pas. Nous nous arrêtons pour observer les dégâts : le pare-choc est rayé et l'aile avant droite est légèrement enfoncée. Cela calme un peu tout le monde dans la voiture pendant quelques instants mais nous décidons de continuer nôtre périple et de ne pas penser à cela.

J'ai la carte bien en tête et l'itinéraire est assez simple. Nous arrivons sur les coups de 14 heures au WhiteWater Rafting. Nous nous sommes invités à revêtir nos gilets de sauvetage ainsi qu'un casque. Nous sommes prêts ! La descente dure à peu près 2 heures. Nous sommes 3 par bateau dans lesquels un guide nous accompagne. Quelques rapides, petite baignade, bataille d'eau entre bateaux : la bonne humeur est là.

A l'arrivée une navette nous ramène au point de départ, où nous décidons de goûter.

L'avantage d'avoir louer une voiture c'est que l'on peut aller où l'on veut. Tout le monde étant réunis, nous pensons que c'est le moment où jamais de faire la « old time photo ». Direction Gatlinburg où Ida et Vicky, deux taiwanaises n'ayant pas pu se libérer pour le rafting nous rejoignent. Au début, certains ne sont pas très partant pour cette photo dont le principe est de se déguiser à l'ancienne (époque cow boy) et de poser devant un bar de saloon. C'est vrai qu'il faut débourser pas moins de 12 $ pour cela. Mais plus que la photo, c'est le souvenir que l'on achète. C'est ce qui décide finalement tout le monde à poser sur cette photo. Chapeau, imperméable en cuir, pistolets, robes d'époque pour les filles : tout y est.

Au final tout le monde est heureux.

Nous rentrons, nous sommes épuisés. Encore une journée pleine de souvenirs !

Vous vous demandez peut-être comment cela s'est fini avec la voiture. Nous sommes allés la rendre le lendemain matin. Il se trouve que l'assurance prenait tout en charge : ouf !