McIndia, le 146 s'exporte.

McIndia, le 146 s'exporte.

South Australopithèque

4 : 30 – Les bagages sont faîtes depuis maintenant une demi-journée, nous nous apprêtons à rouler jusqu'à l'aéroport St Exupery ou je prendrai mon envol.  La journée précédente fut longue mais bien remplit. Retour de Paris, déjeuné en ville avec ma belle, defaisage de palette en règle, chef d'orchestre à Ragda, quelques adieux à la rotonde (avant ce qui me parait être une mortelle disparition), puis découverte de mes magnifiques cadeaux d'adieu de la coloc (à en devenir gaga) pour finir sur les dernières heures avec ma moitié.

Après le voyage en voiture sans embûches, nous nous engouffrons dans le terminal ou je pourrais 30 minutes après m'enregistrer. La demoiselle du guichet me tends mes billets et m'indique que mes bagages seront traités jusqu'à Sydney, ça y est c'est officiel, je pars… Remi apporte de quoi grignoter avant mon départ qui se fera porte 16 (et non 15 pour ceux qui m'ont accompagné et qui n'ont pas vu mon recalage à la sécu). Nous échangeons quelques mots et embrassades avant que les regards déjà fatigués s'assombrissent sous l'effet de la tristesse.

Le passage jusqu'à la zone internationale se fait simplement, juste le temps de sortir le PC portable au passage de sécurité et de re-bourrer la valise pour le remettre dedans. C'est marrant de voir comme les choses se font simplement pour partir à l'autre bout du monde. A Londres l'embarquement à pris encore moins de temps et que dire de Singapore ou j'ai même eu la possibilité de me connecter à Internet dans l'heure qui m'était donné pour le réembarquement. En ce qui concerne le voyage, aucun retard et même de l'avance sur chaque escale. Mes voisins avaient un peu tendance à boire (et pas que de l'eau), j'ai souvent du me lever pour les laisser rejoindre les toilettes. Ce qui finalement ne faisait que m'obliger un prendre une pause dans mon visionnage. Rien de mieux dans ces conditions de départ que de se faire une petite Love story à l'américaine. Avec une Jennifer Aniston toujours au top et un scénario toujours aussi prévisible. J'ai enchainé ensuite sur « one year without sex », un drame familial intéressant se déroulant dans l'Australie de nos jours. Une histoire tournant autour des difficultés d'une famille à survivre après un malaise de la mère provoquant un fort traumatisme crânien et une perte de motricité. De quoi bien se réjouir. Tout ça pour dire que le voyage fut des plus banales, bien que relativement long puisque actuellement j'écris cet article au coin d'un mur de l'aéroport de Sydney ou je vais passer la nuit avant de partir sur Adelaide.

Quelques chiffres :

30 h : Lyon-Sydney

6,85 aus$ : mon premier McDo en australie

26,3 kg : poids de la valise

1 : nombre de concerts de lady gaga pour lesquels j'ai une place en australie

2 : nombre de CD de lady gaga dans ma valise

3 : nombre de sacs dans l'avion après avoir vu que ça ne changeait rien

9000 m : attitude de haut vol moyen

30 ° : Température à Sydney à 20h

2h20 : interval de temps entre deux passages aux toilettes pour mon voisin

1,5 millions : nombre d'habitants à Adélaide



21/02/2010
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