McIndia, le 146 s'exporte.

McIndia, le 146 s'exporte.

1h52 plus tard...

Dimanche 10 mai 2009 à 9h29 : 5, 4, 3, 2, 1... et c'est parti pour 21 km à pied. Suite au désistement de la femme de mon oncle, j'ai pu me procurer une place pour participer à la 10 ème édition de Gutenberg Marathon de Mainz. La veille, j'ai été cherché le dossard et la puce accompagné de mon oncle qui court aussi. Tout était encore calme, quelques scène en train d'être montées et les barrières peu à peu mises en place.


Avant ...



Le lendemain matin c'est différent, la musique résonne, les coureurs déjà concentrés et un peu anxieux : l'ambiance d'avant course.
Nous arrivons sur les coups de 8h50. Beaucoup de rues sont bloquées, les parking pleins, il faut marcher jusqu'à la zone de départ. Ici, un parking souterrain a été transformé en vestaire géant. On se change, on épingle le dossard sur le t shirt, on lace ses chaussures avec une précaution particulière et on dépose son sac dans la zone correspondant à son numéro de dossard.
Il faut alors s'incruster dans la zone de départ, devant de préferrance : il y a plus de chance de passer à la télé ;)
L'ambiance parmi les coureurs est bonne, l'excitation monte peu à peu, le speaker fait son show et tout le monde s'applaudit.
Et puis d'un coup ça y est il est 9h29. C'est bien 21 km que je dois courir ? Tiens, cette ambience me rappelle un peu celle des 24h de l'INSA ! Ah et je crois...pas le temps de penser davantage, la course commence ! Nous nous encourageons avec mon oncle et c'est parti !

Au cours des premiers kilomètres, les coureurs sont encore frais, ca discute un peu, ça fait coucou à la caméra, ça rigole... J'en profite pour encourager un certain Michèl qui court avec une hotte de vigneron sur le dos.
Les kilomètres passent et tout se passe bien, biensur l'effort se fait sentir et les rires laissent peu à peu place aux son des expirations de plus en plus marquées.
J'arrive dans un premier temps à voir mon deuxième oncle (pas celui qui court) parmi les spectateurs venu pour encourager son fils (mon cousin) qui participe à la course en relais avec son école. Plus loin, c'est la famille de mon oncle (celui qui court) que je vois...d'ailleurs c'est à peu près à ce moment là que les choses sont devenues moins droles. On attaque les 5 derniers kilomètres. Et ces 5 derniers km ils ont cela de particuliers qu'on en fait la première motiée dans un sens et l'autre en sens inverse. En gros c'est un aller retour assez horrible pendant lequel vous attendez qu'une chose : "quand est ce que je fais demi tour bordel je commence à avoir mal aux jambes!" 15, 16, 17, 18, 19, 20...ca y est plus qu'un kilomètre !
Et puis vient le moment ou je passe la ligne. 1h52 minutes ! C'est ce que je voulais : entre 1h 45 et 2 h parfait. Je marche, la tête tourne un peu, je pense aux pauvres qui font le marathon entier et se tapent le double de ce que j'ai couru,  je vois des gens avec des bières et des bretzels dans les mains...je suis bien en Allemagne...ces gens sont des coureurs...je suis VRAIMENT en Allemagne !! Et oui ce sont bien des bières (sans alcool) qui sont mises à dispositions des coureurs. Je la décrète comme bière la plus méritée que j'ai jamais bue !


Après !!


Mercredi 13 mai 2009 : ca y est je n 'ai presque plus mal aux jambes et je peux monter un escalier normalement.


16/05/2009
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