McIndia, le 146 s'exporte.

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Une journée à Gingee et Tiruvanamalai

    Alors ce week end la, il a été en deux morceaux. Mick et moi, on avait pas encore déménagé, il y avait pas mal de taf, les journées étaient bien plus longue, et nous avions à faire des trajets entre l'hotel et la guest house, avec la chaleur, bref je ne sais pas vraiment pourquoi, mais nous étions crevé de chez crevé

Du coup le lundi a été repose, j'ai fait mon petit tour de cadran, et après j'ai rien foutu de la journée, ca faisait grandement du bien 

    Par contre le mardi, nous étions sur le pied de guerre, 7h00 nous décollions de l'hotel, pour rejoindre Fred en ville. Fred dans la voiture, je me suis directement endormi. Reveil 9h30, nous sommes à Gingee, alors Gingee c'est une cité fortifiée, la ville en elle même se situe à côté des fortifications. Ce sont des remparts qui s'étendent entre trois montagnes, avec en haut de chaque montagne, un fort. A la sortie de la voiture, Mick allait pas bien du tout, il avait mal au ventre, etc…

    On a attaqué notre première montée, la montagne du Roi. Car oui, les relations entre roi et reine de Gingee étaient tellement bonnes, que chacun avait son palais sur sa montagne à lui, histoire de pas se déranger… Nous avons croisé nos premiers singes, un caillou en forme de rocher du roi lion, et apres une montée de marche de près d'une heure, nous sommes arrivés au sommet. La mickael est resté à l'entrée du temple, il se sentait trop mal, et nous avons fait le tour du fort avec Fred, la vue était magnifique, les vestiges des habitations et des temples encore bien riches et complets, de quoi nous distraire pendant une grosse demi heure. Nous arrivons donc alors à l'heure critique, le point de non retour, 11h.

     A cette heure, plusieurs évènements se passent. En bas de la montagne, Mick qui n'en peux plus, rentre avec notre taxi, à Pondicherry, ce qui signifie que nous avons 4 heures devant nous pour monter la montagne de la Reine. On se dit flute, on va devoir attendre le retour du chauffeur, il en a pour super longtemps…

    C'est que nous n'avions pas encore regardé réellement le dénivellé qui nous séparait du sommet de la montagne de la reine. Et sous une chaleur étouffante, gravissant les marches, comme on escalade un mur, nous nous sommes hissé jusqu'à un petit reposoir avec un petit temple où un pépé, que l'on avait suivi en montant, qui avait failli crevé, regardez sur les photos, l'épaisseur de ces cuisses ! c'est moins que mon avant bras, il crachait ses poumons, mais il est arrivé au reposoir, il s'est posé la, a donné à manger aux trois poules qui crèchaient ici, et nous a mis deux points rouges sur le front.

    Nous l'avons abandonné alors à cette occupation avec les randonneurs suivants et nous avons poursuivi notre montée, et de marche en marche, de pause en pause, de demi heure en heure, nous sommes arrivés au sommet, chose qui n'était après coup vraiment pas aisé. Nous avons profité de la vue, nous avons testé les Chips masala, mais les chips masala, c'est épicée, du coup on les a donné au singe qui nous tournait au tour 

    Après cela, nous sommes redescendu, dans le cagnard, et nous sommes arrivés en bas, légèrement en avance, mais tellement peu par rapport à ce que l'on pensait dans un premier temps, nous nous sommes reposés sous des arbres gigantesques, où pullulaient les singes, qui étaient d'ailleurs très agressifs. C'était très amusant à voir (une fois que l'on avait un baton et un caillou dans les mains pour les faire fuir) car les singes essayaient de piquet les biscuits. Quand je dis essayaient, c'est le singe qui voit un petit garcon manger un biscuit, il lui saute dessus, lui arrache le biscuit et s'en va, ou sinon, j'en ai vu un charger deux personnes qui avaient dans un sac en plastique des paquets de biscuits.
   
    Bref, ca nous a bien distrait, et nous avons repris la route, bien fatigués en direction de Tiruvanamalai, où nous avons visité ce temple, très sympathique, où j'ai eu l'idée de prendre en photo mes pieds, pour vous montrer la marque de bronzage espadrille, espadrilles qui sont d'ailleurs en train de rendre l'ame, et à ma plus grande tristesse, j'ai constaté que je n'avais pas de seconde paire d'espadrille dans mon sac, alors que j'en étais persuadé… Puis nous sommes rentrés à Pondy en fin de soirée.



30/07/2008
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